Publié le : 25 septembre 20195 mins de lecture

Si choisir un écran de projection dépend principalement des conditions de celle-ci, c’est parce qu’il doit être à usage professionnel, domestique occasionnel ou installé dans un même lieu en permanence. Le vidéoprojecteur et la place des spectateurs y sont également pour quelque chose, mais le rôle de chaque modèle doit être pris en compte aussi.

Selon l’usage

Conçu pour être installé dans sa pièce à vivre, l’écran de projection transportable dispose les mêmes attributs que celui fixes. Sauf qu’il permet une projection occasionnelle à l’extérieur, surtout pour les modèles à moteur de déroulement et à carter à mettre au sol. Ainsi, avoir une taille d’image selon la nécessité se fait juste en le déplaçant vers l’avant ou vers l’arrière. Toujours dédiée à cette pièce, l’écran enroulable est une discrétion assurée puisqu’il peut être accroché au plafond ou encastrable. Pratique, il est simple à dérouler : de façon manuelle ou motorisée. Le système pour celui à déploiement manuel consiste à tirer vers le bas la poignée centrale et cette traction qui effectuera le déroulement après. Quant au modèle motorisé, la commande manuelle dont le câble d’alimentation est muni ou d’une télécommande qui déclenche son activation. Avec un contrôle domotique, l’avantage de cette technologie est de pouvoir programmer une gestion à distance l’ensemble de l’appareil. En revanche, pour avoir un home-cinéma, l’écran de projection fixe permet une tension optimale de la toile grâce au cadre rigide. Il est par ailleurs possible d’avoir un cadre courbé comme dans les salles de cinéma avec ce type d’écran.

Selon la taille et le format d’image

La taille de l’écran de projection est au fait en fonction du vidéoprojecteur. Explicitement, pour une SMPTE et THX, il lui faut 30° – 40° du champ de vision de la largeur de l’écran, une condition qui n’est pas figée, il est modifiable selon sa préférence. Surtout avec les films Blu-ray et Blu-ray UHD 4K qui permettent une immersion au cœur de l’action lorsqu’on se rapproche de l’image. En tout cas, la taille de l’écran et le format d’image sont en fonction des programmes, du vidéoprojecteur et toujours de l’emplacement des spectateurs. Ainsi pour mieux choisir entre les écrans de projection de format carrés ou 1/1, de celui 4/3, de celui 16/9, 16/10 ou celui cinémascope de 2.35:1, se référer au format des films et des programmes visionnés importe. Ceux qui aiment voir des films des années 30 à 50 feraient mieux d’opter pour le format 4/3 alors que ceux qui préfèrent les films contemporains et les productions TV ne devront pas opter pour ce format d’écran 4/3. Ils devront choisir un écran du même format que celui natif de la matrice du vidéoprojecteur. Pour un home-cinéma, ils feront mieux d’opter pour le format 16/9.

Selon l’option

Sur le marché, il y a des écrans de projection motorisés accrochés au mur et dont le déroulement se fait vers l’avant. En contrepartie, ceux avec une toile inversée permettent de dissimuler le carter en se déroulant vers la face arrière de celui-ci. Il y a aussi l’extra drop, une option destinée à remonter l’image pour pouvoir voir l’image lorsque l’écran est suspendu au plafond. Cette réduction de la surface de projection ne risque pas de créer une surface réflective. Quant aux bords noirs qui encadrent l’écran de projection, ils empêchent la projection de lumière parasite près de l’image en offrant un effet contraste. Il faut simplement projeter de l’image correspondant au format de l’écran. Mais parmi ces éléments qui contribuent au confort lors d’une projection, le dos occultant aide énormément avec un écran de projection installé au milieu d’une pièce ou devant une luminosité. Avec de pareils dispositifs, il n’y aura pas de risque d’image gâchée par la lumière qui pourrait traverser la toile. Bref, une pièce au revêtement sombre comme dans une salle de cinéma concède à un meilleur rendu.